2555

 Voilà, c'est fini. 2555 jours loin de chez soi, et puis soudain, c'est l'envie de rentrer, avec pour motivation, en vrac: se laisser poser comme la pâte des pains d'Achille, se laisser gonfler par le vent sec du Midi plutôt que  par le vent tiède du désert, parce qu'on a  envie de planter des arbres et un potager, parce que nos amis et notre famille nous manquent, et que d'autres aventures nous travaillent de l'intérieur.

Nostalgie du pays? Que nenni, triple défi: rentrer dans son pays mais dans un coin où l'on ne connait personne (ou presque). Passer de Dubai l'électrique, la capitale moloch qui ne s'arrête jamais de pousser à un hameau à côté d'Uzès. Et, en plus, ne pas travailler... écouter le vent danser sur la crête des brins d'herbe...